Perspectives agricoles de l'OCDE et de la FAO 2009-2018

Publié le par ANNE MARIE G

Regards sur les marchés mondiaux

En 2008, la force du choc des prix alimentaires élevés qui s'est répercuté à de nombreux pays, parmi lesquels les plus vulnérables économiquement, a été d'une telle violence que certains se sont même interrogés sur les capacités futures des marchés internationaux à assurer des approvisionnements en nourriture suffisants à des prix abordables. Depuis, les prix des denrées agricoles ont baissé considérablement, mais les prix alimentaires sont restés élevés dans un certain nombre de pays en développement en 2009.

A n'en pas douter, les facteurs macroéconomiques n'ont jamais exercé une telle influence

lorsqu’il s’est agi de déterminer les contours du paysage agricole mondial. Ces forces, compte tenu de la grande interdépendance de l'économie mondiale, se propagent d'un secteur agricole à l'autre, rejaillissent d'un produit sur l'autre et se jouent des frontières géographiques. Il y a lieu de penser que ces turbulences macroéconomiques continueront d'être une des caractéristiques du proche avenir.

Dans la période qui a suivi immédiatement la flambée des prix de l'année dernière, on a pu

remarquer à nouveau les capacités de réaction rapide de l'agriculture mondiale. Les cours

internationaux élevés des denrées de base ont envoyé des signaux aux agriculteurs, les incitant à consacrer davantage de ressources à leur production agricole en vue de l'augmenter. Mesurée dans sa globalité, la filière céréalière mondiale, par exemple, a répondu de manière rassurante en augmentant sa production de 7 %. Toutefois, tous les agriculteurs n'ont pas pu faire preuve d'autant de réactivité, car, souvent dans bien des cas, les prix internationaux élevés ne se transmettent pas aux producteurs locaux. Une analyse de la réaction des agriculteurs par région économique révèle que l'augmentation de la production de céréales dans les pays développés a dépassé 13 %, tandis que les pays en voie de développement, collectivement, n'ont augmenté leur production de céréales que de 2 %.

http://www.agri-outlook.org/dataoecd/1/23/43040455.pdf

source : AGRI OUTLOOK 2009

 

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