Dossier - Alimentation des vaches laitières

Publié le par ANNE G

Original, l'appareil digestif de nos bovins. Se souvient-on, à chaque fois que l'on distribue la ration aux laitières, que c'est avant tout les microorganismes du rumen que l'on nourrit ? Autrement dit, la grosse bête ne pourrait pas vivre sans les petites bêtes.

Ce petit renvoi aux cours de sciences naturelles nous ramène à la physiologie du bovin : la vache laitière est un herbivore ruminant. La nature ne manque jamais de rappeler cette réalité à l'éleveur qui franchit la ligne jaune. Trop de concentré, et c'est la grosse machine qu'est le rumen qui s'emballe. Avec pour conséquence, des désordres métaboliques anti-économiques.

L'art de l'éleveur consiste donc à tenir en équilibre sur le fil du rasoir entre la satisfaction des besoins naturels de la vache laitière et la nécessité économique d'optimiser la production des animaux. Un exercice toujours plus difficile avec l'augmentation des performances animales qui conduit les vaches contemporaines à produire annuellement en lait l'équivalent de 10 à 15 fois leur poids vif.

Et s'il n'y a pas de recette unique pour alimenter le troupeau, des règles communes s'appliquent toutefois aux différents modèles d'élevage, avec des nuances selon  les objectifs de production : fourrage grossier en quantité et qualité, apport énergétique suffisant, équilibre azoté, minéral et vitaminique.

Didier Le Du

Publié dans RECHERCHE RUMINANTS

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